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OPEX FIGHTS

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Offline cliker

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OPEX FIGHTS
« on: January 06, 2019, 09:56:40 AM »
Il y'avait une caporal que je ne pouvais supporter à l’armée. La caporal Teehru, une petite et trapu tahitienne à l'air revêche et méchant. Et j'avais l’impression que c’était réciproque. Nous échangions souvent des regards noirs de haines en nous croisant et ne nous disions jamais bonjour. Elle faisait partie de l’encadrement qui avait fait mes classes et notre inimitié avait débutée lors de cette période. Elle était dure et stupide. Incapable d’enchaîner trois pompes mais nous traitant de lavette et de «  grosse merde » dès qu’elle en avait l’occasion. Elle favorisait énormément, et ce n’était pas caché, elle était trop stupide pour ça, les deux tahitiens de notre contingent. Parfois il arrive au bout d’un moment, que l’encadrement tisse des liens avec nous, qu’avec le temps, des affinités se créées. Mais la caporal Teehru pissait sur tout ce qui n’était pas tahitiens. Et elle était aimée de ces supérieurs comme tous les tahitiens, grâce à son caractère fort et autoritaire. Que j’aurais plutôt définis de stupide et primitif. Toujours est-il qu’elle et moi avons eu de nombreux différends pendant les sept mois qu’ont durée les classes et la formation de spécialité. Je fus une des « grandes gueules « de mon contingent, ma grande taille pour une féminine, mes formes avantageuse et mes cheveux blonds me conférant le charisme d’une vraie chef. Et cela ne devait pas arranger la haine que me portait la caporal Teehru d’ailleurs. Petite et en surpoids, ce n’était pas vers elle que se tournaient ‘es regards mais sur moi et mes gros seins et mon gros cul. Je n’étais pas mince non plus, plutôt bien en chair mais beaucoup plus sportive. Mais malgré la différence de taille qu’il y avait entre nous, elle n’avait pas peur. Plusieurs fois nous avions failli en venir aux mains. Nos disputes démarrant d’un commentaire malfaisant de sa part alors que je n’étais pas d’humeur et terminant par des empoignades brutales et des tête contre tête. Oui cela allait jusque là. Je n’étais pas le genre de fille à se laisser faire ou à rechigner à se salir les mains. Je venais de la campagne et j’avais une foule de frères et de cousins avec lesquels j’avais passé mon enfance à me battre. Être nez contre nez avec une caporal tahitienne n’était pas pour réussir à me faire peur. Pour bien vous montrer ce fait je pourrais prendre l’exemple de ce fameux cours sur les cadres d’ordres. Plus tôt dans la matinée, avant le petit déjeuner, la caporal Teehru et moi avions eu un nouvel accrochage, et ce dès six heure du matin. Nous nous gueulions dessus devant tout mon contingent alors qu’elle avait une fois de plus été injuste avec les « non-tahitien »de notre peloton. Le chef avait dû intervenir pour éviter que nous nous sautions à la gorge. Pendant le repas, elle et moi nous sommes fixés d’un air mauvais en mangeant nos céréales. Elle, à la table des cadres, moi, au milieu de mes camarades. Lors de ce cours donc, nous avions continué ce petit jeu de regard. La leçon avait duré une heure et pendant tout cette heure là, nous ne nous sommes pas lâchées des yeux une seules secondes. Et les incidents comme celui-ci n’ont eu de cesse de se multiplier. Heureusement j’étais la meilleure de ma promotion et de ce fait, je n’eus jamais trop de problème, l’armée étant surtout composée de masculins, ils nous laissaient généralement régler nos différends de femmes sans oser s’en mêler.
Les classes se terminèrent sans que la caporal Teehru et moi ne nous entretuions et tous allait bien dans le meilleur des mondes alors que nous n’étions destinées à ne plus nous revoir plus de quelques secondes au détour d’un couloir. C’était sans compter cette opération en centre-afrique qui nous ait tombée dessus sans crier gare. Nous étions cent-vingt à partir et parmi les cent-vingt, il y avait la caporal Teehru.

« Aller on fait une chaîne ! »

Premier jour en Afrique, nous devions décharger tous les sacs du container pour les placer en zone vie. Pour cela nous allions nous mettre en quinconce et se passer les sacs chacun notre tour. Le destin voulu que la caporal Teehru et moi soyons face à face, légèrement décalées cependant afin que ce soit elle qui me passe les sacs. Après un bref échange de regard hautains pour l’une comme pour l’autre, elle reçut un gros sac couleur sable et me le passa, évitant mon regard. Je fis de même et passa mes mains sous le sac pour l’attraper. Mes doigts rencontrèrent les siens sous le bagage. Aussitôt, nous nous sommes regardées dans les yeux, un mélange de surprise et de colère brillait dans ses prunelles noires. Les miennes devaient contenir peu ou proue la même chose avec un peu de dégoût en plus. La toucher me répugnait. Je fit passer le sac au première classe à ma droite et me tourna à nouveau vers ma super-copine pour saisir le nouveau sac qu’elle me tendait. Le bout de nos doigts se rencontrèrent à nouveau et il y eut de nouveau un échange de regard. Plus noir cette fois. Remplis d’une profonde haine à mesure que l’agacement grimpait en flèche. Pendant encore cinq ou si sacs, il se produisit exactement la même chose mais à celui d’après, nos doigts ce sont cette fois, entrelacés sous le sac, comme le font les amoureux. Je fis semblant de ne rien remarquer alors que je prenais le sac et détachait nos doigts. Mais cela se reproduisit ensuite. Et encore. Nos mains trouvant celles de l’autre sous chaque sac que nous nous passions. Bientôt nous nous mîmes à essayer de griffer les mains de l’autre, nos ongles se plantant dans le dos des mains de l’autre. Fait étonnant, cela me plut. Faire mal à cette caporal ne pouvait que me plaire mais elle s’en donna à cœur joie elle aussi. Le dernier sac fut passé et nos doigts se trouvèrent et se séparèrent pour la dernière fois. Dis comme ça, on pourrait penser à quelque chose de romantique. Je ne l’ai jamais été. La caporal et moi échangeâmes un regard mauvais alors qu’on m’appelle pour un autre boulot de première classe. Il fallait qu’elle et moi réglions nos problèmes une bonne fois pour toute. Je ne m’attendais pas à ce que nous le fassions si tôt…

Une grande partie de mon travail en Afrique et dans la base de N’Gopo est de monter la garde, c’est-à-dire rester assise pendant des heures dans un poste de surveillance et attendre que le temps passe. Nous prenons des factions de trois heures pour trois heures de repos ensuite. Cela faisait deux semaines que nous étions arrivés et cela suffisait pour nous rôder par rapport à notre mission. Ainsi, cette nuit là, je venais de prendre Charlie 7,  la fabrique de briques en argile juste devant moi. Un poste chiant puisque trop éloigné de la zone vie pour capter internet sans un hotspot wifi et en plus, les ouvriers étaient vraiment vulgaire avec nous les féminines. Je me nettoyais le dessous des ongles lorsque j’entendis des bruits de pas. Quelqu’un montait les marches. Ce devait être mon sergent ou le capitaine peut-être. Je me redressai dans mon siège en bois pour faire bonne figure au cas où mais ce n’était pas la peine. C’était la caporal Teehru qui se trouvait en face de moi, la respiration légèrement haletante, les poings serrés, les sourcils froncés sur le regard furieux qu’elle me lançait. Je fronça les miens et me redressa, prête à me défendre. Je ne savais pas pourquoi, mais je sentais qu’il allait se passer quelque chose entre elle et moi ce soir. Quelque chose d’affreux.

« Lève toi petite merde. » cracha-t-elle, ce qui suffit à me mettre dans le même état qu’elle.
Je lui obéis et me planta face à elle, poings serrés, souffle lourd, mes yeux fichés dans les siens. La différence de taille entre nous fit qu’elle devait lever les yeux pour me fixer mais cela ne l’avait jamais décourager, au contraire, c’était peut être là la principale raison de notre conflit.

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Offline milikiko

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Re: OPEX FIGHTS
« Reply #1 on: January 06, 2019, 04:52:10 PM »
Dommage que tu ne finisses pas tes histoires. J.arrends la fn de Laura et Lola avec impatience

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Offline cliker

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Re: OPEX FIGHTS
« Reply #2 on: January 07, 2019, 12:36:48 AM »
C'est vrai tu as raison c'est un problème que j'ai.
J'essaierais

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Offline grospiere

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Re: OPEX FIGHTS
« Reply #3 on: January 08, 2019, 05:34:59 AM »
Bon début, et moi aussi j'attend impatiemment la suite de l'histoire